Les courses, c’est indéniablement un examen, car la performance allie génétique, nutrition et entraînement. Observer les performances de l’équipe dans un événement en particulier permet de mettre en perspective les connaissances acquises et leur évolution au fil des années. Notre participation aux courses ne vise pas à arriver au premier rang, car si tel était le but, le chenil serait composé d’une meute de chiens alaskan, un chien hybride précisément développé pour la performance dans les courses de chiens de traîneaux. Pour être compétitifs en course de distance, les chiens doivent idéalement avoir parcouru près de 4000... LIRE LA SUITE
Les courses, c’est indéniablement un examen, car la performance allie génétique, nutrition et entraînement. Observer les performances de l’équipe dans un événement en particulier permet de mettre en perspective les connaissances acquises et leur évolution au fil des années. Notre participation aux courses ne vise pas à arriver au premier rang, car si tel était le but, le chenil serait composé d’une meute de chiens alaskan, un chien hybride précisément développé pour la performance dans les courses de chiens de traîneaux. Pour être compétitifs en course de distance, les chiens doivent idéalement avoir parcouru près de 4000 km d’entraînement avant l’événement sportif, soit un travail à temps plein, du début septembre à fin avril. L’objectif premier est plutôt d’évaluer la performance des aliments que nous fabriquons. Et pour ce faire, rien de mieux que le husky sibérien puisqu’il est reconnu, entre autres, pour ses malabsorptions en zinc. Donc, si on nourrit ce chien adéquatement en zinc, on nourrit toutes les autres races en zinc.
L’entraînement augmente le métabolisme des chiens, ce qui nous permet d’observer ce qu’il advient au plan physiologique avec l’aliment ingéré. Un chien de traîneau, c’est métaboliquement équivalent à une chienne en lactation, à la différence qu’il doit performer 6 à 8 mois plutôt que 6 ou 8 semaines. Ainsi, nos chiens sportifs de haut niveau deviennent les sujets idéaux pour mettre au point nos aliments Karnivor et en faire bénéficier votre animal, même si le vôtre est sédentaire. C’est principalement ce qui nous différencie de nos compétiteurs.
Nos aliments Karnivor ne sont pas simplement testés, ils sont éprouvés depuis 1999 auprès de notre meute. Les courses, c’est beaucoup de préparation, beaucoup d’entraînement, beaucoup d’organisation. C’est pourquoi, depuis les dernières années, avec les responsabilités grandissantes de l’entreprise Karnivor, nous avons mis quelques peu de côté cet aspect de la vie avec les chiens sans toutefois mettre de côté l’entraînement. Nous y reviendrons peut-être ou non, la vie nous indiquera la route à suivre. Avec une relève dont la génétique ne cesse de s’améliorer, l’acquisition des connaissances en nutrition depuis 25 ans et un bon terrain d’entraînement, j’avoue que le plaisir sera au rendez-vous si telle est la voie.
Découvrez dans cette section des images nous replongeant dans les souvenirs de quelques courses auxquelles ont participé nos chiens.
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Le Défi Taïga est maintenant derrière nous. Maryanne et moi avions entraîné les chiens tout l'hiver en vue de cet événement. Je me suis classée au 6e rang et Maryanne a complété 164 des 200 km avec l'équipe des vétérans. Pour l'édition 2015, la course était divisée en deux étapes : la première de 110 km et la seconde de 90 km. Malgré l’hiver très froid que Fermont a connu cette année, le défi de la course était incontestablement la trop grande chaleur pour les chiens : environ 6°C (Celsius) le jour, quand on considère que les chiens nordiques commencent à être à l'aise pour courir à -15°C. Les chiens étaient bien excités par toute la frénésie environnante: présence des autres attelages, sentiers nouveaux, espace illimité, présence de points de sécurité. Seuls les animaux sauvages n'étaient pas au rendez-vous.
Le sentier est tout à fait magnifique! Il sillonne les lacs, entrecoupé de passages en forêt où les épinettes noires qui dominent le paysage semblent nous surveiller telle une foule massée le long du parcours. En soirée, pendant la première étape, nous avons même eu droit à des aurores boréales, pas les plus spectaculaires qu'on puisse imaginer, mais tout de même, elles nous ont fait un petit clin d'œil.
L'arrivée au point de contrôle s'effectuait dans un chalet situé au cœur de la forêt, aux abords du lac Cladonie. L'aménagement et la logistique étaient vraiment bien organisés, permettant le repos parfait des chiens. Même si le site hébergeait 150 chiens, on entendait à peine quelques aboiements.
Cent bénévoles ont travaillé d'arrache-pied pour permettre aux 14 coureurs de prendre part à ce défi. C'est toujours émouvant de constater tout le travail accompli par ces gens qui croient à ce projet de développement de leur région. Merci à tous ceux qui se sont impliqués de près comme de loin. Longue vie au Défi Taïga et nous vous souhaitons que la course prenne son envol dans la direction désirée.
Caroline Morin
Le mot de Maryanne:
Pour moi, le Défi Taïga a été une expérience unique. Me retrouver en tête à tête avec mon équipe de 10 chiens en plein cœur de la taïga, faire une partie de l'étape en pleine nuit, devenir un tout avec les chiens, tout cela était magique!
Bien que j'aie dû abandonner la course, par amour des chiens, je suis très fière de ce que les vétérans ont accompli : 164km, ce n'est pas rien!
Oui, nous nous sommes entraînées tout l'hiver pour participer à ce défi. C'est mon manque d'expérience qui m’a empêchée de bien gérer l'énergie de l’équipe pour la mener à destination. Par contre, cette expérience m'a permis de grandir et j'en sors heureuse. Et qui sait, j'y reviendrai peut-être un jour.
Maryanne Léger